Ecole de Paris

"On dénombre plus de peintres juifs en France dans la première moitié du siècle que dans toute l'histoire du judaïsme.
C'est avec ces peintres que commence la contribution juive à l'art de notre siècle et c'est à Paris que cet art s'épanouit.
Venus d'Europe de l'Est, tous étaient attirés, voire fascinés, par les maîtres de la peinture française. Entre 1905 et 1930, ils s'installent à Montparnasse et créent un shtetl d'artistes.
Mais la plupart d'entre eux périront en déportation."
Peintres Juifs a Paris de Nadine Nieszawer - Galeries






Ecole de Paris


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Art et Judaisme



6 commentaires:

marcel a dit…

Je recherche d'autres Peintres Juifs de l'Ecole de Paris
Merci

Anonyme a dit…

existe-t-il un Art Juif?

Anonyme a dit…

peinture et religion

Jerry OX a dit…

Hello ! grace à ton commentaire déposé sur mon blog ,je découvre ton univers que je trouve hyper attractif ,je m'interesse à l'art et je crois que je vais revenir tres souvent chez toi !
à bientot !

Anonyme a dit…

L’Ecole de Paris : le terme (créé par André Warnod) s'applique à la période allant des années 1900 à la guerre de 40, englobant des courants aussi divers que le fauvisme, le cubisme, l’expressionnisme ou le surréalisme. Cette période exceptionnellement brillante a vu affluer un nombre impressionnant d’artistes venus de toute l’Europe faisant de Paris la capitale universelle des Arts, et le point d'ancrage de l'art moderne.

Bien qu’il n’y eut pas que des juifs, le nombre de ces derniers était si impressionnant que l'on a pu se demander si l'on pouvait parler d'une Ecole juive : "En 2001, une très belle exposition sur l’École de Paris, au Musée d’art moderne de la capitale, avait posé le problème en l’élargissant à l’apport de tous les artistes étrangers se trouvant alors en France. Le nombre des Juifs parmi eux était écrasant : Chagall, Soutine, Modigliani et Pascin menaient une cohorte où voisinaient Balgley, Epstein, Feder, Freundlich, Gottlieb, Halicka, Hayden, Indenbaum, Kars, Kikoïne, Kisling, Krémègne, Lipschitz, Mané-Katz, Marcoussis, Mondzain, Muter, Orloff, Szwarc, Zak... L’exposition n’avait pourtant retenu que celles et ceux arrivés en France avant la première guerre mondiale !" Francine Szapiro. Des artistes juifs à Paris entre 1906 et 1945

racines juives

marcel a dit…

LE MAHJ ACQUIERT UN AUTOPORTRAIT DE MARCEL SLODKI, MORT EN DÉPORTATION

Le mahJ a acquis le 4 décembre 2017, au cours d’une vente à l’Hôtel Drouot, une œuvre de Marcel Slodki (1892-1943), Autoportrait de l’artiste dans son atelier, en exerçant le droit de préemption de l’État.

Le parcours de Marcel Slodki (1892-1943) mérite une attention particulière. Né à Łódź dans une famille juive aisée, laïque et libérale, il quitte la Pologne en 1910 pour étudier aux Beaux-Arts de Munich. Il effectue un premier séjour à Paris en 1913, puis quitte la France pour la Suisse en 1914. Il se lie à Tristan Tzara et participe quelques années plus tard aux premières activités du groupe Dada à Zurich. C’est notamment lui qui crée l’une des premières affiches pour les soirées du Cabaret Voltaire.

À la fin de la Première Guerre mondiale, il exerce une activité de décorateur de théâtre à Berlin. En 1923, il revient à Paris où s’ouvre une nouvelle période de sa création. Il détruit alors une grande partie de son œuvre antérieure d’inspiration cubiste, et peint de nombreux portraits, des natures mortes, des paysages. C’est de cette époque que date ce petit autoportrait qui frappe par l’originalité de la posture de l’artiste. Celui-ci se représente en effet en train d’entoiler un châssis, dans une attitude besogneuse et concentrée, tel un ouvrier devant son établi. Le dénuement de l’atelier dénote des conditions de vie modestes de l’artiste, mais la chaleur des coloris crée une atmosphère douce.

Marcel Slodki passe la première partie de la Seconde Guerre mondiale réfugié à Brive-la-Gaillarde avec sa femme, l’artiste Macha Boulanger. En 1943, il est arrêté une première fois par les gendarmes, mais prévenu à temps, il parvient à s’enfuir avec sa femme à Chambéry puis à BourgSaint-Maurice. Ils y sont finalement dénoncés et arrêtés le 14 décembre 1943 par la Gestapo, et internés à Drancy. Le 17 décembre 1943, ils sont déportés par le convoi n° 63 et assassinés à Auschwitz.

Cette acquisition comble une lacune importante dans les collections du mahJ, qui conserve de nombreuses œuvres d’artistes juifs de l’École de Paris mais ne possédait jusqu’ici aucune œuvre de Marcel Slodki. Outre ses collections provenant du musée d’Art juif de Paris – ouvert rue des Saules en 1948 par des survivants de la Shoah – et l’importante donation de Claire Maratier – fille de l’artiste Michel Kikoïne (1892-1968), exact contemporain de Slodki –, le mahJ s’est attaché depuis son ouverture en 1998 à l’acquisition de portraits de ces artistes venus d’Europe centrale et orientale pour trouver à Paris un environnement artistique et économique leur permettant d’exercer leur art. En effet, en redonnant un visage à ces artistes, ces portraits permettent d’incarner le phénomène sociologique et culturel que représenta l’« École de Paris ».

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